lundi 29 mai 2017

Défi Top Couture de Mai

Pour ce mois de mai
Vaniline nous proposait le thème "Salopette" 

Défi relevé !

Voici donc ma participation présentée par Françoise




la Miss en gros plan


Pour ce défi 
j'ai utilisé un patron pour Kids 'n' Cats de Vaniline

Pour la largeur, j'ai suivi les patrons.
J'ai simplement diminuer la longueur des jambes.

Dans quelques jours, nous découvrirons le thème du mois de juin

Le Mystère LE NAIN

Les frères Le Nain sont trois :
Antoine, Louis et Mathieu.
Ils sont nés à Laon entre 1593 et 1607

Il existe peut de trace de leurs parcours
sur leurs formations (auprès d'un maître flamand ?)
En 1630, on les retrouve à Paris
En mai 1648, Louis et Antoine meurt, probablement des suites d'une épidémie.
Mathieu vivra jusqu'en 1677.

Ils auraient produits plus de 2000 toiles
ces toiles n'étaient pas signées
ou , à partir de 1641, portaient la mention "Le Nain fecit"

Ouvres à plusieurs mains ?
seules 75 œuvres leur sont attribuées

L'exposition Le Nain au Louvre-Lens en présente une grande partie
que je vous invite à regarder.

Le premier tableau qui m'a accueilli


tableau repris en couverture du livret de visite et sur l'affiche de l'expo





Les Oeuvres sont réparties dans 5 espaces thématiques

1 - Louis : un génie méconnu ?

Sur un mur à gauche sont exposé derrière une vitre
deux compositions qui semblent identiques sauf dans la taille

Les petits joueurs de cartes


une lumière différente, un personnage absent dans le second

une scène biblique





un personnage a été retenue par La Poste en 1980
dans la série artistique qui reproduit de grandes œuvres exposées dans nos musées

Un tableau dont le sujet me semblait familier
sans savoir dire où je l'aurai vu

La Forge

La Charrette, Musée du Louvre

Et ce paysage de la vie rurale sur un timbre d' URSS


2 - Antoine, portraitiste et miniaturiste




Rencontre Musicale
repris sur un timbre d'un timbre d'un des Emirats Arabes Unis


La Tabagie


3 - Matthieu, l'ambitieux


Le Concert



4 - Autour des Le Nain

Dans cette section sont présentées des œuvres qui ont été attribuées aux Frères Le Nain
mais le travail des historiens de l'art ont permis de mieux cerner les personnalités des 3 frères
et de retirer certaines œuvres de leur catalogue

5 - Questions disputées

Comme les Frères Le Nain n'ont pas signé leur tableau
il est très difficile de les attribuer à un seul
il semble qu'ils aient travaillés ensemble
que certains détails puissent être attribué à l'un et d'autres à un autre sur un même tableau

Comme ce Triple Portrait
attribué à Louis et Mathieu


Des liens pour savoir plus :


Il y a peut-être des erreurs dans la répartition des oeuvres
je n'ai photographié que celles qui me parlaient le plus
Si vous êtes dans la région, vous avez jusqu'au 26 juin pour venir la découvrir !


La prochaine exposition temporaire du Louvre Lens

samedi 27 mai 2017

Les symboles de la Grand Place de Lille - 2

Un très bel édifice : La Vieille Bourse

En 1651, le Roi Philippe IV d'Espagne autorise la construction
d'une Bourse à usage des marchands


24 commerçants achètent des parcelles sur la place du Marché
pour y construire leurs échopes
et la ville prend en charge la construction de la galerie intérieure, 
du pavement de la cour et les 4 portes
la porte donnant sur la Grand Place
avec les cornes d'abondances
le blason de Lille encadré par deux lions
le lion : symbole des Flandres

la porte faisant face à l'Opéra
toujours les cornes d'abondance







au sommet du campanile : le dieu Hermès ou Mercure
c'est le messager des dieux
l'inventeur des poids et des mesures
gardien des routes et carrefours, des voyageurs et du commerce
guide les héros et les voleurs

L'architecture de ce bâtiment est typique de la Renaissance flamande du XVIIème siècle
un mélange de grès pour le soubassement
briques et pierres pour les étages
une exubérance de formes :guirlande de fruits, cornes d'abondance,
pilastres et trumeaux richement ornementés


Toutes les deux fenêtres,un corps sculpté fait office de pilastre
des représentations païenne de la vie commerciale lilloise
des corps représentés sans jambes avec parfois des bras


En entrant rue des Manneliers
première pilastre ornée à partir de l'angle de la Vieille Bourse
voici le roi Midas reconnaissable à ses oreilles d'âne


ici une jeune femme portant un collier de perles


Et voici maintenant la façade de l'Opéra de Lille
Un premier Opéra avait été construit à cette même place en 1785
mais un incendie ravage l'édifice en 1903

Louis Marie Cordonnier remporte le concours lancé pour la construction d'un nouvel Opéra
Il s'inspirera de Victor Louis (Grand Théâtre de Bordeaux)
de Charles Garnier (Opéra de Paris)
et des théâtres à l'italienne


Louis Marie Cordonnier a fournit l'intégralité des plans et dessins de cet édifice.


le Fronton met en scène Apollon, Dieu des Oracles, des Arts et de la Lumière
Il est entouré des Neufs muses
Clio (l'histoire), Euterpe (la musique), Thalia (la comédie)
Melpomène (la tragédie), Terpsichore (la poésie lyrique et la danse)
Erato (le chant nuptial), Polymnie (la pantomime et la rhétorique)
Uranie (l'astronomie et l'astrologie) et Callipe (la poésie épique)
Le petit personnage à gauche représente Zéphir, allégorie du vent


De chaque côté des trois grandes baies de l'étage noble
donnant de la clarté au grand foyer
deux allégories :
à gauche, une jeune femme tenant une lyre représente la Musique
à ses pieds, deux enfants jouant du tambourin et de la guitare
à droite, la tragédie est représentée par une femme brandissant une épée
entourée de serpents et d'éclaires
à ses pieds, des putti présentent des masques de théâtre


Détails des ornements des grilles des portes d'entrées :




La visite guidée se termine
A notre demande, la guide nous emmène au bout de la rue des 3 couronnes 
pour regarder les façades de la rue de la Bourse


On peut y voir des boulets de canon incrustés dans les façades
en rappel des dégats causés par les bombardements à boulets rouge
du siège de Lille en 1792



J'espère vous avoir donné envie de découvrir notre belle ville de Lille
l'année prochaine sera célébré le 350ème anniversaire du
"Rattachement de la France à Lille"!
petit clin d’œil à Monsieur Franck Hanoh
président du conseil de quartier de Lille Centre
amoureux de son quartier, de sa ville

Dans mon prochain article, je vous emmènerai au Louvre-Lens
pour l'expo "Le Mystère LE NAIN"


vendredi 26 mai 2017

Les symboles de la Grand Place de Lille

J'ai eu l'occasion de suivre une visite guidée ce mercredi
proposée par l'Office de Tourisme de Lille
sur les symboles de la Grand Place

Rendez-vous au Palais Rihour, siège de l'OT

Remontons dans le passé
Quand Lille n'était pas encore française
mais flamande
dépendant du Duché de Bourgogne

Remontons à Philippe III le bon
Duc de Bourgogne,
Fils de Jean sans Peur
Père de Charles le Téméraire

Sur le bâtiment, on trouve son symbole



ce n'est pas une couronne ducale
mais un briquet
partout, dans les salles qui persistent de ce palais des ducs de Bourgogne
le symbole du briquet s'affiche

le voici sur les ornements de la porte d'entrée de l'OT


Le Briquet, qui était en acier était utiliser pour faire du feu
On frappe le briquet contre un éclat de silex à bords tranchants
les morceaux d'acier arrachés par le silex se mettent à brûler dans l'air
la gerbe d'étincelle peut communiquer sa chaleur à de l'amadou 
ou à une mèche de coton imbibée de chromate de plomb ou de salpêtre.


Nous passons de l'autre côté du bâtiment pour regarder en haut du monument au mort



La Fleur de Lys
emblème de la ville de Lille
(la royauté française : 3 fleurs de Lys)
et dans le médaillon 2 lettres L
L pour Lille
L pour Louis XIV
Lille n'est française que depuis 350 ans !


Nous nous dirigeons vers la Grand Place

Pour vous la présenter dans son ensemble, j'ai puisé dans les ressources d'images de Google




Ce tableau de François Watteau (1801)  représente la procession de Lille en 1789
En regardant avec attention, on peut voir le Palais Rihour 
entre les deux bâtiments à la gauche de la place
 et la rangée qui nous fait face 
Ce tableau est visible au musée "L'Hospice Comtesse" de Lille


Un premier bâtiment se présente à nous en entrant sur la place
sur notre droite 
La Grande Garde
bâtiment sur l'on voit à gauche sur le tableau de Watteau
construit en 1717 en pierre blanche et en grès, architecture classique
elle accueillait le corps de garde royal
les soldats résidant à la citadelle défilaient à cheval tous les matins et tous les soirs


un zoom sur la partie supérieure 
on y lit les dates de 1787 et 1886
1787 : construction 
1886 : rénovation du bâtiment


sur le fronton, le symbole du roi Louis XIV, le soleil

Les 3 fleurs de lys de la royauté

La fleur de lys de Lille


Passons à l'immeuble suivant 
La Voix du Nord
construit en 1936


Une façade en pignon à pas de moineaux de tradition flamande
au dessus de chaque fenêtre ont été sculpté les blasons des principales villes de la région
Tout en haut, une statue des Trois Grâces pour les trois anciennes provinces de la région
au centre la Flandre et son agriculture (gerbe de blé)
à gauche l'Artois et le bateau pour l'ouverture sur la mer
(l'Artois couvre les territoires d'Arras à Calais)
à droite le Hainaut avec le Pigeon pour ce territoire colombophile




Sur le centre de la place se dresse "La Déesse"


Ce monument commémore l'héroïsme des Lillois pendant le siège de Lille en 1792

La statue de femme drapée à la couronne de tour  haute de 3 mètres, 
représente une allégorie de la ville de Lille
Elle tient dans sa main droite un boutefeu 
servant à allumer la mèche des canons
et de sa main gauche invite le passant à lire les inscriptions au bas de la colonne :
la réponse du maire André aux assiégeants :

"Nous venons de renouveler notre serment d'être fidèle à la Nation, de maintenir la Liberté et l'Egalité ou de mourir à notre poste. Nous ne sommes pas des parjures"
A droite : "Levée du Siège, nuit du 7 au 8 octobre 1792"
A l'arrière : "Aux Lillois de 1792. Hommage de nos concitoyens. 1842"
A gauche : "Les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie (Décret du 12 octobre 1792)"

photo du net

Le sculpteur aurait reproduit les traits de l'épouse du maire de l'époque, Louis Bigo-Danel

Fin de la première partie de cette visite
qui se poursuivra pour la découverte des symboles que l'on voit sur les façades de la Vieille Bourse et sur l'Opéra de Lille, et une autre trace mémoire du siège de 1792